Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un an sur les îles
Un an sur les îles
Publicité
Derniers commentaires
Un an sur les îles
Archives
11 décembre 2008

Nos aventures lors de notre dernier we à Tuléar !!!

Objectif : aller flâner sur la plage de Saorodrano (au sud de Tuléar) et faire une dernière trempette dans le canal de u Mozambique

Seul problème, le transport (comme souvent à Mada) : y aller en camion brousse et prendre une petite pirogue ensuite ou alors prendre une pirogue directement de Tuléar. Naturellement nous choisissons la deuxième solution ! On s’est dit : « Cool, on n’a qu’à se laisser porter au fil de l’eau! ».

Docte nous aide à trouver un piroguier le samedi soir pour partir le dimanche matin et là nous apprenons que l’on doit partir à 3h30 du mat’. Non non pas moyen de partir plus tard dans la matinée, nous risquons de nous retrouver en plein milieu du lagon avec un vent de face – donc à l’arrêt… Nous voilà donc parties en pleine nuit, un peu la trouille aux fesses… On réveille les piroguiers qui dorment dehors dans la rue, et c’est parti pour une traversée à la frontale dans la vase de la mangrove de Tuléar pour aller jusqu’à la pirogue. Le ciel est bien dégagé, on aperçoit des étoiles filantes.  La traversée se fera mora mora ; bien que parties à 3h30 nous aurons quand même le vent de face... Nous mettrons 6h30 à la place des 2h prévue. Nous qui avions peur d’arriver de nuit à Saorodrano, nous sommes arrivées à … 11h ! On a donc eu le temps de finir notre nuit allongées au fond de la pirogue emmitouflées dans notre kway :ça caille ! Dans ce sens la traversée fut donc à la malgache : mora mora.

Là bas, nous trouvons notre bonheur pour un dernier petit week-end les pieds dans l’eau. Si vous avez bien lu tous mes messages, ça ressemble pas mal à Anakao : petit village de pêcheurs au bord du lagon mais cette fois-ci avec des dunes. Sable et eau turquoise à l’horizon ! Et bien sûr toujours du bon poisson grillé avec… du riz !

Le retour fut par contre à l’image des Vezos : « On n’a peur de rien. De toute façon, c’est Dieu qui décide ». Nous voila donc parties à 13h (tôt dans l’après midi car cette fois ci ce sont les vents trop forts qu’ils « craignent ») le lundi. On aurait peut être dû les écouter… Pour résumer, nous avons mis 1h30 en vent arrière et en surfant sur des creux de 1m 1m50. Une malgache embarquée avec nous ne faisait d’ailleurs pas du tout la maligne d’autant plus que je vous le rappelle, ici pas de taquet, ni de poulie ou de je ne sais quoi pour régler les voiles ; il y a un nœud fixe et on gère la puissance du vent avec la barre (enfin la pagaie !). Vue la force du vent et les vagues nous avons quand même dû (je vous le rappelle en plein milieu des vagues) changer l’orientation de la voile et donc enlever la baume, faire 36 nœuds en passant les bouts d’un bout à l’autre de la pirogue le tout en équilibre sur les balanciers… enfin pas nous, les piroguiers, sinon ça ferait longtemps que l’on serait déjà à l’eau. Enfin nous sommes arrivées trempées jusqu’aux os en ayant bien rigolé (jaune diront certains) mais heureuses sur la terre ferme.

Bref, un week-end comme il se devait pour être le dernier : sympa mais riche en émotions.

Publicité
Publicité
Commentaires
T
slt<br /> <br /> est ce que tu ramène un ou deux piroguiers pour les liaisons Brest - Molène ?
M
dans le style on n'a peur de rien, tu n'es pas mal!c'est parce que l'eau est chaude ou quoi? <br /> bonne fin de séjour et ramène nous de la chaleur et du soleil!
Publicité